Communauté d'agglomération du Val de Bièvre/ pépinière
En observant, à travers leurs congratulations pour le moins déplacées, l’autosatisfaction affichée par les nombreux courants qui composent la Majorité de « gauche » de notre Agglomération après les résultats des élections cantonales, on pourrait légitimement se demander si ces gens là ont pleinement conscience de la réalité du « terrain » et ne vivent pas sur une autre planète. En effet, comment peut-on se réjouir de la progression dramatique des abstentionnistes qui deviennent le premier parti de France (+ de 63%) et de celle du Front National qui gagne 4 points par rapport aux cantonales de 2004.
Cette abstention record a eu pour conséquence de priver les « héros de la République », c'est-à-dire les rares électeurs qui se sont déplacés au 1er tour de ce scrutin, d’un véritable choix politique et de l’opportunité d’un changement radical. Mais ils ont été également spoliés de leur expression par des « arrangements » (certains disent des « magouilles ») négociés en catimini pour le second tour, entre les Etats Majors nationaux de ces partis, sans aucune considération locale et, dans certains cas, en passant outre la volonté des candidats locaux sur lesquels des pressions « amicales » auraient même été exercées.
Certes, ils pourront déclarer : « nous avons encore gagné » oui ! Mais toujours avec moins de voix et beaucoup plus d’abstention. Dès lors, de quelle légitimité peuvent-ils se prévaloir !
Derrière ce triomphalisme de façade, insultant et méprisant par sa fatuité qui vise exclusivement à « réconforter » quelques courtisans plus préoccupés par la conservation de leurs strapontins provisoires que par l’intérêt général, IL Y A LA REALITE DU QUOTIDIEN.
Il vient d’apparaître, en effet, que dans le bâtiment en cours de rénovation (budget des travaux : 4,9M€) destiné à accueillir la pépinière d’entreprises de notre Agglomération, le Cabinet Conseil, qui a déposé son bilan depuis, aurait mal effectué son audit car de l’amiante vient d’être découverte sous la moquette ! Rien de grave au plan de la santé physique, si ce n’est pour la santé financière de la CAVB.
Cette découverte tardive génère, en effet, un surcoût non négligeable car il faut repousser la fin des travaux avec tous les dépassements d’honoraires qui en résultent et donc l’ouverture de notre pépinière. La note globale de cet « oubli » s’élèverait à 1,4 M€ environ, soit presque 30% en plus du budget initial ! Au diable l’avarice, ce n’est pas grave quelqu’un payera ! En l’occurrence, les citoyens, c’est-à-dire tout le monde, donc personne et donc aucun responsable si ce n’est le Cabinet Conseil, mais il est insolvable ! En plus il a été choisi par la Majorité de « gauche » ! Alors qui? Cherchez bien……. Mais c’est de la faute du GOUVERNEMENT bien sûr, comment n’y avez-vous pas pensé plus tôt !