service minimum dans les écoles primaires et maternelles

Publié le par spartacus

 

 

Les hors-la-loi !

 

A l’appel de trois syndicats de l’Education Nationale, une grève (peu suivie au demeurant) a eu lieu le 7 octobre dernier au plan national. A cette occasion, il a été constaté que le Service Minimum d’Accueil (SMA) prévu par la loi DARCOS pour les écoles primaires et maternelles a, une fois de plus parfaitement fonctionné. La quasi-totalité des communes a appliqué scrupuleusement la loi toutes tendances politiques confondues. Pourtant, le groupe socialiste de l’Assemblée Nationale s’était prononcé par dogmatisme contre ce projet de loi, ce qui a dû poser un « cas de conscience » à quelques élus de ce parti, tel le Maire de PARIS qui, après s’être opposé au texte, a fait volte face au conseil de sa ville en promettant de l’appliquer. Malheureusement, courage fuyons, sa première adjointe vient d’annoncer que pour des raisons de sécurité, le service minimum d’accueil des enfants à l’école en cas de grève ne serait pas assuré lors des prochaines grèves et en particulier, celle prévue le 23 octobre. D’autres maires dont celui de CACHAN (voir article du parisien non démenti et restée sans réponse suite à notre demande de confirmation auprès de la mairie), ont refusé d’appliquer cette loi et sont, de ce fait, des hors-la-loi.

 

Cette attitude est proprement scandaleuse venant d’élus locaux chargés – entre autre – d’appliquer les lois de la République sur leur territoire et de veiller au respect de leur application par leurs administrés.

 

Nous condamnons fermement cette prise de position irresponsable. Il faut bien voir, en effet, que cette loi a pour but de répondre aux besoins des familles qui travaillent – notamment des plus modestes – qui ne peuvent se permettre la perte de salaire d’une journée ou de prendre un jour de congé ou de RTT. De plus, la mise en œuvre d’un service minimum dans les services publics en cas de grève, recueille une large majorité d’opinion favorable (+ 60%) exaspérée d’être prise en otage dans des conflits sociaux qui ne la concernent pas. Enfin, cette mesure faisait partie du programme du candidat SARKOZY, c’était même l’une de ses priorités.

 

Comment, désavoués par la justice le 22 octobre 2008, des responsables politiques qui visent la direction de leur parti et ambitionnent un destin national peuvent-ils ignorer les besoins primaires de leur base électorale ou alors sont-ils à ce point incompétents pour mettre en place un système de garde d’enfants (voir l’annonce, reprise dans les journaux, de Pascal Cherki, adjoint chargé des Affaires scolaires à la mairie de Paris)? Pouvons-nous vraiment continuer à leur faire confiance pour gérer nos cités ?

 

Les villes gérées par une majorité UMP réussissent à le faire. Elles sont prêtes à les accompagner voire les former à l’image de Claude Goasguen (maire d’arrondissement et député UMP) qui demande au maire de Paris de faire appel aux mairies d’arrondissement pour se substituer à lui.

 

Aussi, nous invitons les Cachanaises et les Cachanais à prendre acte de l’incurie de notre maire PS à répondre à nos questions voire à mettre en place les lois de la république, mettant ainsi Cachan en zone de non-droit. Dans les deux cas, veut-on cela pour notre ville ?

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article